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Quelles sont les relations entre activités physiques et insomnies ?

Le sommeil est l’un des éléments clef de la récupération.

  • Les activités physiques favorisent-elles le sommeil ?
  • Quelles sont les conséquences de l’insomnie sur la performance sportive ?

Les insomnies
Elles sont de deux types :

  • les insomnies communes, qui sont associées à une modification du comportement,
  • les insomnies secondaires, qui précèdent ou accompagnent une maladie.

Les insomnies communes amènent les personnes à se plaindre :

  • d’un sommeil écourté ou absent ,
  • d’un réveil difficile,
  • de fatigue pendant la journée,
  • d’une diminution plus ou moins importante de l’activité.

Les causes d’insomnie
Elles sont très variées :

  • hyperactivité physique ou intellectuelle juste avant le coucher,
  • anxiété (à l’approche d’une compétition ou d’un examen),
  • consommation d’amphétamines, par exemple pour maigrir (comme dans certains sports à catégories de poids),
  • modification du rythme circadien (décalage horaire, travail en 3x8).

D’autres causes sont connues : couchage inconfortable, sensation de "jambes lourdes", bruit, altitude, température ambiante (trop élevée ou trop basse), traumatisme psychique ; mais aussi la consommation excessive de café ou de thé et… le surentraînement.

Effets de l’entraînement sportif sur le sommeil
Contrairement aux exercices très intenses, les exercices d’intensité inférieure à 60% de la VO2max (ou consommation maximale d’oxygène) n’ont pas de conséquence sur le sommeil.
Le sommeil lent, plutôt en début de nuit et lors de la sieste, pourrait jouer un rôle favorable vis-à-vis de l’apprentissage psychomoteur (gestes techniques, enchaînements).
La privation de sommeil peut avoir des effets délétères sur la performance sportive lors de la sollicitation du métabolisme aérobie. Il semblerait que ce n’est pas le cas des performances musculaires de type anaérobie.

Conclusion
L’activité physique favorise le sommeil. En effet, les sportifs sont généralement de gros dormeurs. Leur sommeil comprend plus de SLP (réparateur). Leur durée d’endormissement est faible.

« Une heure de sommeil perdue, est définitivement… perdue ».

Références :

  • Passouant, P. (1977). Le sommeil de l’homme et ses anomalies. Specia éditeur.
  • Gauthier, A. & coll. (1999). Fluctuation journalière de la contractilité musculaire : effets d’une privation de sommeil – In Actes du 8ème congrès de l’ACAPS – Macolin.

Portfolio

Effets de la privation de sommeil

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