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Froid, santé et activité physique

L’organisme s’adapte moins bien à l’exposition prolongée au froid qu’à l’exposition prolongée à la chaleur.
  Quels sont les risques de s’exposer au froid ?
  Quelle est la relation entre exposition au froid et maladies infectieuses ?
  Peut-on pratiquer une activité physique dehors lorsqu’il fait froid ?

Quels sont les risques de s’exposer au froid ?
Par temps très froid, la vasoconstriction périphérique peut être très intense. Dans ces conditions, la température des extrémités (doigts, orteils, nez, oreilles) peut s’abaisser à un niveau dangereux.
Le risque est celui d’une atteinte tissulaire appelée gelure. Dans les cas extrêmes, les dégâts sont irréversibles, voire les tissus nécrosés. L’ablation chirurgicale est alors la seule alternative.

Relation entre froid et maladies infectieuses
Le froid ne crée pas directement de maladies infectieuses.
Par contre, le refroidissement de l’organisme, véritable stress, abaisse les défenses immunitaires. Ceci a pour effet de favoriser le développement de germes infectieux.
De nombreux germes sont présents en permanence dans l’organisme.
Mais en bonne santé et en absence de stress, l’organisme en empêche la prolifération, donc le déclenchement d’une maladie.
Le surentraînement est aussi une forme de stress capable de fragiliser les défenses immunitaires. La pratique en environnement hostile accentue le phénomène.

Activité physique en environnement froid
"Plus on se protège, plus on se fragilise". La première règle pour se renforcer est de s’exposer progressivement en intensité (température ambiante) et en durée. Dans ces conditions et dans certaines limites, l’organisme peut développer des adaptations métaboliques et cardiovasculaires.
S’entraîner en environnement froid est alors tout à fait possible, mais cela ne dispense pas de s’équiper avec des vêtements qui protègent :
  la tête ,
  les extrémités (doigts, orteils),
  les organes nobles (poumons, cœur…).
Le vent augmente la déperdition de chaleur dans de forte proportion.

Conclusion
Le stress au froid dépend de la température ambiante, de l’intensité de l’exercice et de l’épaisseur de la graisse sous-cutanée.
La graisse sous-cutanée favorise la performance en ambiance froide, en particulier dans l’eau (natation). En effet, le sang, dirigé vers les extrémités est mieux isolé, ce qui réduit les pertes de chaleur. A l’inverse, dans l’eau froide les personnes les plus maigres ne produisent pas suffisamment de chaleur pour compenser les pertes : leur corps se refroidit alors inévitablement.
Se vêtir pour s’isoler du froid consiste à emprisonner une couche d’air dans un vêtement épais et de s’isoler du vent par un vêtement coupe-vent.

Références :
Mac Ardle, WD., Katch, V. & Katch, F. (1987). Physiologie de l’activité physique - Editions Vigot.

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